;Rennes-le-Château: Les Clés d'Or...


Les clés d'or...

Sur les traces
d'un fabuleux
trésor

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L'affaire de Rennes
Extrait 1 du livre "Les clés d'or du trésor de Rennes-le-Château" (suite et fin)


L'héritage

Parce qu'on a vu souvent d'assez médiocres familles
s'élever tout d'un coup à une opulence que le négoce
ne pouvait pas produire si subitement.
Abbé Montfaucon de Villars: Le comte de Gabalis

   Si, par une chaîne de transmission initiatique, les abbés ont mis à jour un trésor et exploité son contenu, qu'en reste-t-il aujourd'hui ? Que peut espérer trouver le chercheur ? Au cours de nos recherches, une objection sous forme de question nous a souvent été formulée: Ne pensez-vous pas que le trésor soit épuisé ? Ou encore: Saunière, dans sa cupidité, n'a-t-il pas tout dévoré comme en font preuve ses problèmes financiers au soir de sa vie, ses ventes partielles de meubles, objets d'art, et les hypothèques sur son domaine ?

   Il nous semble logique de penser que l'abbé n'a pas investi la totalité de son trésor dans son domaine. Il avait suffisamment de bon sens pour se constituer une solide réserve, et c'est lui attribuer une extrême légèreté en matière financière que d'affirmer que notre héros avait TOUT dépensé sans compter. A l'instar de la fable de La Fontaine, La cigale et la fourmi, la prudence la plus élémentaire lui dictait au contraire de garder une provision consistante pour ses vieux jours.

Or, s'il n'a pas jugé bon de constituer une réserve directement disponible, c'est qu'il n'en avait pas besoin, précisément parce que le trésor n'était pas épuisé, tant s'en faut. Il lui suffisait d'aller puiser aux caves du Roi, directement à la source si l'on peut dire, dès que sa trésorerie personnelle s'amenuisait. Quelle meilleure banque, quelle meilleure cachette, quel meilleur gardien que la terre même du Haut-Razès ! En tout cas bien plus sûre qu'un coffre-fort à Béthanie susceptible d'exciter bien des convoitises.

   Cependant, nous ne pouvons nier les problèmes financiers qui ont gâté la fin de la vie de Saunière, conjointement à son procès en appel auprès du Vatican. Nous devons logiquement imputer ces déboires financiers, moins à une imprévoyance contraire à sa personnalité, qu'à des circonstances indépendantes de sa volonté: santé défaillante, vitalité déclinante due à l'âge et aux excès, accès devenu impraticable par suite d'accident géologique ou climatologique, impraticabilité permanente ou temporaire, inondation de la galerie ou éboulement rendant l'accès au trésor trop périlleux, voire impossible. L'essentiel demeure pour nous que le message ait été transmis d'initié à initié jusqu'à notre époque. Ainsi en est-il de la Tradition: il faut que la connaissance soit transmise de maître à disciple, afin qu'elle ne se perde point dans les limbes de l'oubli.

Cryptages

   Des cryptages anciens ont pu exister, relatifs au trésor de Rennes: des pierres tombales gravées, des documents manuscrits, ou encore des œuvres réalisées par des maîtres, ainsi que l'idée en a été émise dans le cadre de l'affaire de Rennes pour le peintre Nicolas Poussin.

La Pique de Laval-Dieu au sud-est de Rennes-le-Château
La Pique de Laval-Dieu au sud-est de Rennes-le-Château

   Profitons de l'occasion pour préciser que le paysage, en arrière plan de son œuvre Les bergers d'Arcadie, n'est pas du tout celui que l'on peut observer depuis le tombeau des Pontils aujourd'hui détruit: il s'agit de la Pique de Laval-Dieu, dont la silhouette est suffisamment caractéristique pour ne laisser aucun doute à ce sujet.

   La coexistence possible de différents cryptages anciens n'est pas pour faciliter la tâche du chercheur. Les clés utilisées pouvant être différentes d'un cryptage à l'autre, leur analyse corrélative risque fort de conduire à des conclusions erronées. La disparition de certains indices, du fait d'interventions humaines volontaires ou non, de vandalisme ou par suite de causes naturelles, rend toute interprétation aléatoire. Notre forme d'expression et de raisonnement a pu aussi évoluer au point de ne plus pouvoir saisir aujourd'hui le sens d'un cryptage conçu il y a plusieurs siècles.

   Sans doute conscients du fait que les cryptages anciens n'étaient plus à même de perpétuer leur message aux générations futures, les deux abbés ont entrepris de combler cette lacune, grâce à l'action conjointe de l'écriture et de l'architecture.

   Cette idée, au fil de nos découvertes, a cessé d'être une simple hypothèse, pour devenir une certitude absolue. Tel est l'objet des chapitres qui vont suivre: démontrer de manière irréfragable que les abbés Boudet et Saunière ont procédé à un cryptage en bonne et due forme, faisant appel à plusieurs clés.

   Notre motivation à considérer en priorité l'œuvre énigmatique de l'abbé Henri Boudet s'explique ainsi: son avantage est de se résumer à un livre et une carte, constituant un ensemble qui nous est parvenu intact et qui est sensé contenir toutes les indications nécessaires à la redécouverte du secret dont l'auteur avait connaissance. De plus, en homme initié, Boudet s'est appliqué à bâtir son message autour d'éléments capables de perdurer au fil des siècles: les rochers, ou masses rocheuses remarquables, dont il nous entretient sous le nom de pierres savantes: menhirs, dolmens, pierres tremblantes. Assurément, nous ne sommes pas près de voir les Roulers jetés au pied de l'Illette, ou la pierre du gisant au bas du Serbaïrou, et encore moins la Pique de Laval-Dieu réduite à un tas de cailloux. Ces gardiens, auxquels Boudet a confié une partie du secret, sont encore là pour longtemps. Il en va de même pour d'autres aspects de son cryptage, ainsi que nous le verrons.

   Les indices laissés par Saunière sont plus fragiles. Dans l'église, certains ont pu être déplacés, retirés, remplacés, falsifiés… La tour Magdala dut cependant convenir à Henri et Edmond Boudet, par son aptitude à constituer à la fois le symbole de ce lieu chargé de mystère, et l'une des clés essentielles de celui-ci.

   Au lecteur qui souhaite étudier l'ouvrage de l'abbé Henri Boudet: La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains, nous conseillons la réédition la plus fidèle au document original, y compris pour la carte RENNES CELTIQVE, qui est celle des Editions Bélisane.

   Dans la suite de notre exposé, et sauf précision contraire, toutes les citations qui apparaissent en caractères italiques sont tirées du livre de l'abbé Boudet: La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains. De ce fait, les mots que Boudet a fait imprimer dans son texte en italiques, se retrouvent en caractères normaux dans nos citations. Le numéro de la page figure entre parenthèses, en fin de citation.

   De même, toute référence à la carte RENNES CELTIQVE, ou carte Boudet, concerne la carte signée Edmond Boudet et jointe au livre de l'abbé Henri Boudet.


PREMIERE PARTIE

Les pierres savantes de
Rennes-les-Bains


   S'il est un élément dans l'affaire de Rennes qui ne lasse pas de fasciner le chercheur, c'est bien la carte Boudet qui accompagne le livre de l'abbé. Il y a à cela une raison bien légitime: dans les meilleurs récits de chasse au trésor qui ont imprégné notre esprit et exalté notre imagination, il n'y a pas de trésor sans carte ! Et quand ce n'est pas une carte, il s'agit d'un ou plusieurs parchemins manuscrits, d'un cryptogramme énigmatique à déchiffrer, pour qu'il nous livre une position géographique précise et la nature du trésor que l'on doit y trouver.

   Bien que nous l'examinions dans tous les sens, avec l'obstination d'un professeur Lidenbrock cherchant à arracher le secret du manuscrit d'Arne Saknussen (cf. Voyage au centre de la terre de Jules Verne), bien que nous tâchions d'y voir apparaître en filigrane l'ébauche d'une piste quelconque, il nous faut bien admettre le mutisme de ce document isolé de son contexte, et admettre la nécessaire complémentarité entre le livre de l'abbé Henri Boudet et cette carte dont notre regard a tant de mal à se détacher.

   Commençons par comparer ce document avec une carte officielle contemporaine de l'abbé: la carte d'Etat Major dressée en 1866 ayant pour titre QUILLAN, et portant le numéro 254. Ceci nous permettra de constater que certains éléments, qui peuvent paraître suspects au premier abord, ne le sont nullement.

   C'est le cas de ce ...

(suite page 17 et suivantes: compte rendu de notre exploration effective et minutieuse du cromleck de Rennes-les-Bains, décrit par l'abbé Boudet dans son livre, secteur par secteur, nous permettant de dresser la liste des véritables anomalies et curiosités de la carte RENNES CELTIQVE, qui trouveront leur justification dans la suite de nos recherches et découvertes exposées au fil des chapitres suivants)

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