Réponses
à vos questions
Les précedentes interventions
(suite et fin):
Question:
Vous parlez du grand chevalier, etc... qui trouvera... Celui qui trouvera le tresor car il
aura su dechiffrer cette enigme, que recoit-il de cette decouverte, car dans la loi
francaise il est dit que pour beneficier de 50%de la decouverte il faut etre tomber dessus
par hasard, or ceci n'est plus du hasard, puisque cela a ete decripté. merci de votre
reponse.
Réponse: C'est en effet un
sujet qui mérite réflexion. Le texte de la loi est une chose, mais "l'esprit"
de la loi en est parfois une autre: il faudrait déjà que le législateur admette la
réalité du cryptage, et surtout qu'il admette que ce cryptage est en rapport avec la
découverte, de manière incontestable. Nous ne sommes pas experts en cette matière pour
apporter une réponse définitive à cette question d'ordre juridique. Nous restons
cependant persuadés que la nature de cette découverte n'est pas ordinaire, et qu'il est
certaines découvertes dont il vaut mieux conserver le secret: dans le cas qui nous occupe
ici, Boudet et Saunière ne semblent pas avoir agit autrement !
Question:
Si chacun convient que la légende d'un souterrain reliant Caderonne à RLC relève
probablement de la fantaisie, cette "invention" est elle pour autant sans aucun
fondements ? Rappel : Le château de Caderonne fut au moyen age d'une certaine importance
(Espéraza n'existait pas alors). Les seigneurs de Caderonne, vaincus lors de la croisade
contre les Albigeois, furent dépossédés au profit des de Voisins. Sur l'histoire
antérieure, il existerait peu d'élément si ce n'est des traces d'occupations bien
antérieures à l'ère chrétienne et l'hypothèse que le nom de Caderonne fut à
l'origine celui d'une villa gallo romaine. Le château pourrait être né de
fortifications bâties lorsque RLC était capitale wisigothe. À l¹exemple de Fa,
Paracol, Le Bézu, Tiplies, Dent, Blanchefort et quelques autres, Caderonne pouvait faire
partie du périmètre de défense de l'ancienne Rhedae. Le château fut détruit au XIV
siècle par les routiers espagnols et n'a jamais été reconstruit. En lieu et place
s'élève aujourd'hui un parc et une bâtisse, probablement construite, initialement, par
les Montesquieu-Rochefort avec les pierres disponibles des ruines qu'ils firent raser.
Quel rôle a pu jouer le Château de Caderonne pendant son existence ? Quelles furent les
relations entre Caderonne et RLC ?
Réponse: Merci pour votre
intéressant commentaire. Le château de Caderonne n'a pas tenu une place particulière
dans nos recherches personnelles. Il a toutefois probablement joué un rôle dans
l'histoire de Rennes-le-Château, et c'est un aspect qui mériterait d'être approfondi.
Question:
Je suis très intéressée par tout ces écrits et ces recherche il y a t-il des grouppes
de recherche sur le terrain auquels on pourrait se joindre pour participer ?
Réponse: Nous n'avons pas
connaissance de groupe de recherche spécifiques sur le terrain. Il est vrai que la
constitution d'un tel groupe n'est pas sans poser quelques problèmes: il faudrait déjà
que les participants partagent la même idée de recherche, or les voies à explorer sont
nombreuses ! Ceci explique sans doute pourquoi la majorité des chercheurs agissent de
manière indépendante sur le terrain.
Le mieux serait peut-être d'exposer vos
propres idées de recherches, dans l'un ou plusieurs des forums qui se trouvent sur
certains sites consacrés à l'affaire de Rennes-le-Château, et de proposer la création
d'un groupe pour une recherche spécifique sur le terrain Les personnes intéressées
pourraient alors vous contacter, et vous pourriez ensemble établir la réalisation de ce
projet. Voici les 2 principaux sites, à ma connaissance, proposant des forums sur ce
sujet:
Site de JP Pourtal: Rennes-le-Château: le dossier ! (Forums)
Site de Torkain (voir forum n°17): Rennes-le-Château (Forums)
Question:
Pour eclairer votre vision je vous conseille de lire "lextraordinaire secret des
petres de rennes-le-chateau" de p.mensior parue au edition plein soleil-editions les
3 spirales et d'apporter des elements verifiables.
Réponse: Merci pour votre
conseil de lecture.
Question:
Quels sont les 12 apôtres et quelles sont leurs spécificités et caractéristiques en
quelques lignes. J'ai un exposé de français à faire sur le sujet. J'ai quinze ans et
malgré ma croyance chrétienne je ne me souviens plus de tout.
Réponse: Vous trouverez
certaines réponses à vos questions sur la page web: http://perso.libertysurf.fr/maratray/marieag/christia/chris11.htm
dont voici un extrait: "Apôtres: Appelés par le
Christ au début de sa mission terrestre, les 12 disciples ne devinrent apôtres qu'après
avoir reçu le Saint Esprit sous la forme de langue de feu le jour de la Pentecôte.
Artisans ou simples pêcheurs, les apôtres furent enseignés par le Maître avant
d'utiliser leur connaissance pour annoncer au monde la bonne nouvelle et guérir ceux
qu'il rencontraient tout au long de leur route. Les 12 apôtres ont été choisis deux par
deux par le Christ suivant l'ordre chronologique donné par les évangiles de Matthieu,
Marc et Luc: Pierre et André, Jacques le majeur et Jean l'évangéliste, Philippe et
Barthélémy, Matthieu et Thomas, Jacques le mineur et Jude dit aussi Thaddée, Simon et
Judas. A cette liste s'ajoute Matthias, tiré au sort pour remplacer Judes, l'apôtre Paul
(Saul de tarse) et Barnabé".
Cette même page contient quelques
commentaires sur certains des apôtres (classement alphabétique). Vous pourrez compléter
avec les pages "noms propres" du Petit Larousse (voir au prénom de chaque
apôtre), ou sur Internet avec l'utilisation d'un moteur de recherche, tel que: http://www.voila.fr en mettant le mot-clé adéquat pour la recherche, par exemple:
saint-andre, ou bien: apotre+andre
Question: Moi je crois que le véritable trésor,
c'est vous qui l'avez découvert, avec l'exploitation de ce joli conte! Le véritable
secret de l'Abbé réside tout simplement dans la découverte de quelques pièces d'or
sans doute dissimulées dans son église, trésor qu'aujourd'hui encore quelques chanceux
découvrent parfois lors de la restauration de vieilles demeures (le dernier en date
consistant en la découverte de lingots pour une valeur de 3 millions de nos francs.)
Cette énigme n'en est pas une, et si le trésor découvert avait été aussi démesuré
que vous l'affirmez, nul doute que l'abbé se serait offert un empire...et non un village!
Respectueusement vôtre!
Réponse: Nous respectons votre point de vue... même si nous ne le
partageons pas !
Question:
Dimanche 30 Juillet courant Europe 1 a diffusé une information selon laquelle ,on aurait
découvert 2 squelettes.A nouveau le mythe Jésus-Marie Madeleine et maintenant avec 2
enfants... Alors...
Réponse: Merci pour votre
information et commentaire. Personnellement, nous ne défendons pas la thèse (ou le
"mythe", comme vous le dites si bien) de Jésus & Marie-Madeleine. Des
fouilles archéologiques doivent être entreprises bientôt sous l'église de
Rennes-le-Château et sous la Tour Magdala, une cavité ayant été repérée par
"échographie" sous chacun de ces édifices. Nous sommes bien entendu curieux de
savoir ce qu'il en résultera.
Question:
Nous voulons le plan détaillé du plan Oméga.
Réponse: ??? Désolés,
nous n'avons jamais entendu parler d'un "Plan Omega". Est-ce une société
secrète? Ou bien l'opération archéologique en cours à Rennes-le-Château ? Ou encore
un code secret ? Merci de préciser, s.v.p.
Question:
L'évidence des signes laissés par l'abbé Saunière, notamment dans l'église, tend à
prouver que le "Trésor" contient ou contenait des archives qui pourraient
mettre en péril le fondement des religions chrétiennes. Le vase à côté de la lettre
Oméga puis la croix ne peuvent s'interpréter autrement que de cette façon. Qu'en
pensez-vous ?
Réponse: Pertinente
remarque ! En effet, des archives secrètes concernant un grand nombre de révélations
pourraient, à défaut de "mettre en péril" le dogme Chrétien, faire l'effet
d'une bombe. Nous travaillons actuellement sur les "clés" permettant de
comprendre et de démontrer de manière irréfragable la nature du "Trésor". A
cet effet, nous vous recommandons chaleureusement la lecture de l'extraordinaire livre de
Mlle Abbécassis: "QUMRAN", très proche de nos préoccupations communes.
Nous travaillons également à la mise en
lumière de l'Alchimie Secrète du Haut-Razès, qui tend à prouver que les abbés
Saunière et Boudet, bien que Chrétiens dans l'orthodoxie de l'époque, avaient reçu une
initiation cabalistique les rattachant à la Tradition Mithraïque.
Q: Le trésor de
Jérusalem est-il a votre avis enfoui à Rennes-le-Château ?
R: L'historique de ce
trésor, et de la topographie de Rennes-le-Château semblable à celle de Jérusalem,
ainsi que nous le démontrons dans la 3ème partie de notre livre, confère à cette
région une légitimité pour contenir un si précieux dépôt. Notre avis est plutôt
affirmatif, en attente de plus amples recherches.
Q: Votre décryptage
utilise la pyramide de Khéops. Le Sphinx joue-t-il aussi un rôle dans le cryptage des
abbés Boudet et Saunière ?
R: Le rôle du Sphinx est
de poser des énigmes. Notre rôle a été de les résoudre. Nous démontrons la
similitude avec Gizeh et le rôle essentiel joué par la pyramide de Khéops. Le Sphinx,
qui n'apparaissait à l'époque de Boudet que sous la forme d'une tête mutilée
émergeant du sable et sculptée dans la pierre, peut être assimilé au Cap de l'Homme à
Rennes-les-Bains, où Boudet nous décrit "une tête du Sauveur sculptée sur un
rocher" !
Q: Vous ne parlez pas
des parchemins de Saunière. Pourquoi ?
R: Notre démarche se veut
essentiellement scientifique et cohérente. Tout laisse à supposer que les parchemins
portés à la connaissance du grand public ont été falsifiés au cours des années. Leur
existence même reste hypothétique. Nous demandons à voir les originaux, et non des
copies. Il est inutile de tenter le déchiffrage de documents douteux. L'ouvrage de
l'abbé Boudet: "La vraie langue celtique" nous paraît une voie beaucoup plus
sûre.
Q: Marie Dénarnaud
a-t-elle eu connaissance du secret de Saunière ?
R: Selon toute
probabilité, Marie Dénarnaud a été au moins au courant de l'existence d'un important
secret. Son intimité avec Saunière en fait foi, et les propos tenus à la fin de sa vie
laissent supposer qu'elle a eu, au moins partiellement, accès à certaines informations.
Q: A-t-on des preuves
(photos ou gravures, dessins, etc.) que la tombe d'Arques, ressemblant à celle des
Bergers de Poussin, existait avant ?
R: En fait situé près du
lieu-dit Les Pontils, ce tombeau a bel et bien existé (des auteurs en ont publié la
photographie), mais ce tombeau a malheureusement été rasé par les actuels
propriétaires. Ce terrain appartenait autrefois à un certain Mr Gallibert industriel de
son état, et c'est dans ce tombeau qu'il fit enterrer sa femme Elisabeth. Ceci vers la
fin du XIXème siècle.
Le tombeau est postérieur à Poussin qui
vivait à l'époque de Louis XIII et de la Régence. Cependant, Mr Gallibert s'est
inspiré pour l'architecture de ce tombeau du tableau de Poussin: Les bergers d'Arcadie.
Rappelons que l'arrière plan du tableau de Poussin ne correspond pas à celui du lieu-dit
Les Pontils: nous avons démontré que l'arrière plan du tableau était constitué de la
Pique du Lauzet, indice très important dans l'affaire qui nous intéresse.
Q: Est-ce que la
tombe de Marie de Negri d'Ables avait vraiment ces pierres (dalles) ? Ne serait-ce pas une
grosse légende fabriquée pour les besoins de l'énigme ?
R: Située autrefois dans
le cimetière de Rennes-le-Château, près du mur nord de l'église Ste Marie Madeleine,
saccagée en 1906 par Béranger Saunière, cette tombe comportait deux dalles. La dalle
verticale comportait une épigraphie curieuse de Marie de Negri d'Ables, dame d'Hautpoul,
décédée le 17 janvier 1781. La dalle horizontale comportait en lettres grecques la
fameuse maxime: ET IN ARCADIA EGO, ainsi que: REGIS - REDDIS - CELLIS - ARCIS.
Ces deux dalles ont bien existé, ainsi
qu'en fait foi une étude très sérieuse de la Société des Etudes Scientifiques de
l'Aude en date du 25 juin 1905. Un autre ouvrage en fait mention, le livre de Stublain:
Pierres gravées du Languedoc. En fait état également un certain Mr Cross, ingénieur et
Vénérable du Grand Orient, qui a longuement et patiemment reconstitué le message
scriptuaire de la dalle horizontale.
Nous pouvons donc considérer comme
authentique ce que dit Mr Gérard de Sède dans son ouvrage. Nous ne sommes en revanche
aucunement certains qu'un poulpe (ou araignée) ait figuré sur la pierre tombale, comme
l'affirme de Sède. Fantaisie de l'auteur ou clin d'il aux chercheurs ? Le poulpe
est l'un des emblèmes de Knossos en Crète, et symbolise le labyrinthe.
Q: Est-ce que les
parchemins ont vraiment existé ? Quels sont-ils ? Ou sont-ils ?
R: Ceux qui ont été
portés à la connaissance du public ne résistent en aucun cas à l'analyse
paléographique. Il s'agit de faux, réalisés par Mr de Cherisey après la seconde guerre
mondiale, pas de doute à ce sujet. Et il est évident que le possesseur des manuscrits
originaux ne livrera jamais de si précieux documents au public. Peut-être Saunière les
a-t-il détruits ? Ceci reste un grand mystère.
Au contraire des anglais, nous n'utilisons
comme base dans notre livre, que des éléments sûrs, et nous évitons le piège de Mr
Plantard et de Mr de Cherisey. Reconnaissons cependant que les faux parchemins recèlent
un message codé accessible par la clé de Vigenère, et fournissent alors de précieux
renseignements (allusion à Teniers et à Poussin).
Q: Où est
aujourd'hui enterrée la Marquise de Blanchefort ?
Il nous est impossible de répondre avec
certitude à cette question. Ses restes sont probablement encore dans le petit cimetière
de Rennes-le-Château. Mais comment procéder à des fouilles sans violer d'autres
sépultures. Que son âme repose en paix.
Q: La belle et
mystérieuse histoire de Jésus et Marie Madeleine est-elle vraie ?
R: Nous sommes là en
présence de la plus grande imposture de toute l'affaire, pure intoxication de Mr Lincoln
par Plantard de Saint-Clair qui cherche à faire croire qu'il est le descendant direct du
Christ, par Dagobert II interposé. Il est incroyable qu'une telle histoire, aussi
rocambolesque que délirante, ait pu faire florès en notre époque hyper rationaliste.
C'est invraisemblable: aucune généalogie ne permet de remonter si loin dans le temps et,
de surcroît, c'est contraire aux Ecritures. Tout cela n'est que pure affabulation.
C'est pourquoi dans cette affaire il ne faut
s'en tenir qu'aux preuves et aux faits certains, comme nous le démontrons dans notre
livre, sinon gare aux dérives et aux conclusions totalement farfelues. Il semble que Mr
Plantard ait trouvé chez les Anglais les porte-parole de ses propres fantasmes et
illusions. Nul n'est prophète en son pays, aussi a-t-il trouvé Outre-Manche des
journalistes assez naïfs et/ou cupides pour colporter de telles stupidités. Il est vrai
qu'ils ont amassé avec toutes ces fadaises un superbe pactole.
L'affaire de Rennes-le-Château vaut tout de
même mieux que cela, et mérite que l'on s'y attache avec un esprit ouvert, certes, mais
aussi logique, circonspect et scientifique. Disons pour résumer qu'il faut avoir l'esprit
de géométrie, celui de Platon, Pythagore, Euclide et tant d'autres, pour desceller les
coffres du Roi et parvenir à la vérité. Car le trésor existe, en dépit des mythes,
impostures, falsifications, mensonges, que drainent toujours les affaires d'envergure.
C'est un des pièges que rencontre inéluctablement tout chercheur sincère épris de
vérité.
Q: Boudet nous amène
à faire de la géométrie pyramides, demi-triangles et des temples dédiés
aux personnages mythologiques. Ces résultats de nombre d'or ou autre nombre
pourraient-ils être une altitude, une distance, ou se rattacher à la numérologie ?
R: Dans le cadre de cette
monographie sur un sujet aussi passionnant que controversé, notre but a été de fournir
aux chercheurs des éléments de recherche sûrs, et de dépouiller par là même cette
histoire déjà bien énigmatique de toute la paraphrase et des
"élucubrations", dont trop souvent et par trop longtemps les chercheurs ont
été nourris par une prolifique littérature. Notre but a été d'être le plus rigoureux
possible dans nos démarches, et d'expurger notre texte de toute spéculation non fondée
et/ou prouvée par les faits de manière irréfragable.
A titre d'exemple, la géométrie sacrée
s'impose dès le départ au chercheur scrupuleux et désireux d'avancer dans sa Queste
du Graal. Il n'est pas de trésor enfoui et crypté qui ne fasse appel à des notions
de géométrie. C'est la règle incontournable de l'Art. Consternation de notre part, de
constater que depuis la parution du livre de Gérard de Sède, aucun auteur n'a fait
mention de ce dispositif géométrico-numérologico-cabalistique qu'est l'Art de Pythagore
et d'Euclide. Un simple coup d'il à la carte Boudet indique immédiatement
et sans détour cette Voie Royale. Vous avez pu constater que Saunière applique le
même principe stricto-sensu. Ainsi, nous nous permettons de conseiller à nos lecteurs
chercheurs d'approfondir cette voie. Au cours de vos travaux, vous constaterez que
l'étoile à six branches (plus rarement à cinq branches) guidera votre chemin vers
l'énigmatique trésor.
Nous savons, par démonstration absolue, que
Boudet joue sur altitudes et distances en cm sur SA carte, presque toujours en leur
donnant un "signifié" numérologique, cabalistique ou autre. Par exemple, chez
Boudet, la distance Artigues (centre du cromleck) à Pique de Laval-Dieu (placée
mathématiquement sur carte Boudet, car non figurée) est très précisément de 10,6 cm.
Son cromleck, cercle centré au A de Artigues et passant ainsi par la croix de la
Pique de Laval-Dieu, a une circonférence de 10,6 x 2 x 3,1416 = 66,6 cm. Coïncidence
peut-être, mais on y trouve le nombre de la Bête dans l'Apocalypse de Jean de Patmos.
Etrange et vraiment troublant... Et tout est comme cela chez Boudet. Il renvoie toujours
à un aspect sacré, ésotérique, initiatique, voire même prophétique.
A noter aussi que, contrairement aux
allégations de certains détracteurs, on ne trouve pas ce que l'on veut (tant s'en faut)
chez Boudet, et on ne peut pas lui faire dire ce qu'il ne veut pas dire. "La vraie
langue celtique" n'est pas une auberge espagnole, et je vous assure que vous ne
perdrez pas votre temps à en extirper la substantifique moelle. Vous constaterez
même qu'un certain humour et une bonne dose d'ironie et de facétie, à l'instar du grand
initié Rabelais, est omniprésente dans son livre, qui cependant recèle des choses fort
redoutables.
Q: Est-ce qu'il y a
une continuité dans vos travaux d'édition ?
R: La parution d'un second
ouvrage, dans un délai nous l'espérons assez bref, nous autorisera à fournir à nos
amis chercheurs d'autres clés, toutes aussi extraordinaires et spectaculaires que
Jérusalem et l'Arcadie.
Q: Quels sont les
éléments qui vous manquent pour trouver ce secret ? Comment travaillez-vous sur le
terrain ?
R: Sur le plan théorique,
il nous faut encore affiner le "concept Jérusalem". Hormis la clé Arcadienne,
nous sommes persuadés que celle de Jérusalem est fondamentale. Hélas! Jérusalem est
une grande ville, bouleversée par un urbanisme moderne et envahissant, et il devient de
plus en plus ardu de s'y retrouver. En outre, Boudet et Saunière complexifient le
problème avec leur système microcosme et macrocosme, ce qui n'est pas pour
faciliter la tâche du chercheur sur le terrain, dans la mesure où il est indispensable
de vérifier chaque hypothèse sur un double terrain. Dans notre prochain livre, nous
développerons ce problème avec l'exemple de l'aven sis au sud de Rennes-le-Château et
faisant l'objet d'un double codage de la part des abbés.
Sur le plan pratique, disons que la
technologie moderne a ses lacunes: les détecteurs de métaux sont excellents, en revanche
nous n'avons jamais pu trouver un détecteur de cavité fiable; nos tests se sont avérés
des fiascos complets, avec des appareils pourtant réputés performants. Disposer d'un tel
appareil efficace et fiable permettrait de détecter sans ambiguïté le puits ou syringe
conduisant à la caverne. Le terrain chaotique, accidenté et très boisé de nos jours,
ne permet guère une prospection efficace. Quant à la radiogoniométrie: probablement
aussi inefficace que les soi-disant détecteurs de cavité disponibles en magasin.
Donc, grandissimes difficultés sur le
terrain, mais pas insurmontables avec un peu de patience et de persévérance, surtout
lorsque les indices sur le terrain sont bel et bien là et n'ont pas été si vandalisés
qu'on a bien voulu le faire croire dans certains ouvrages plus en quête de sensationnel
que de vérité.