;Rennes-le-Château: Les Clés d'Or...


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La croix dans le cromleck de Rennes-les-Bains

L'affaire de Rennes
Extrait 1 du livre "Les clés d'or du trésor de Rennes-le-Château" (suite)


Le dragon d'or de l'abbé Boudet

Si je l'ai découvert, c'est que je le cherchais.
- Comment ? fit Watson. Vous espériez peut-être le trouver ?
- J'ai pensé, mon cher Watson, que ce n'était pas improbable !
Sir A. Conan Doyle: Sherlock Holmes

   La même opacité, dans un cadre cependant plus feutré et plus discret, vaut également pour l'abbé Boudet, auteur du mystérieux ouvrage publié en 1886 sous le titre: La vraie langue celtique et le cromleck de Rennes-les-Bains.

   Si Saunière, par sa biographie tumultueuse, a su défrayer la chronique, en revanche peu de chercheurs se sont penchés sur le vicaire de la paroisse voisine, Rennes-les-Bains, en l'occurrence l'abbé Henri Boudet. Cet homme érudit, passionné d'histoire, l'archéologie, de linguistique, authentique humaniste, a en effet signé un livre singulier et bien hermétique – qui sera d'ailleurs l'une des clés majeures de notre exégèse – comportant en annexe une fort belle carte en trichromie ayant pour titre: RENNES CELTIQVE.

   Il faut noter que c'est le frère de celui-ci, Edmond Boudet, qui est le signataire de ce document ainsi que des deux illustrations en hors texte contenues dans l'ouvrage précité.

   Nous savons que l'abbé, homme fort curieux de nature, se plaisait à sillonner la région aux alentours de sa paroisse. Que cherchait-il au juste ? Son frère Edmond, notaire à Axat, avait-il eu sous les yeux des documents anciens, archives confidentielles, qui auraient révélé en clair l'emplacement d'un trésor ?

   Une lecture, même en diagonale, de La vraie langue celtique nous donne l'impression que l'abbé souhaite révéler quelque chose d'important. Cela suggère à l'esprit qu'il y a une clé de déchiffrement, un code secret, un double entendre, qu'il faut lire l'ouvrage entre les lignes et passer outre aux délires apparents de l'auteur qui nous affirme péremptoirement: l'anglais, ou plutôt l'anglo-saxon, est la langue mère de l'humanité, racine commune de l'hébreu, du maori, du français, de l'occitan provençal, du basque… Il nous y décrit, pour exemplifier et soutenir sa thèse, que les roches entourant le site de Rennes-les-Bains composent un gigantesque cromleck de 18 km de pourtour… On devine les critiques et les sarcasmes émanant des institutions académiques, lorsque Boudet leur présenta son livre.

   Nous écartons l'intention de canular émanant d'un auteur facétieux, cynique ou sarcastique, désireux de se moquer des institutions de son époque. Un tel canular lui aurait coûté fort cher en temps et en argent – La vraie langue celtique a été éditée à compte d'auteur.

   Nous écartons également l'hypothèse que ce travail ait été destiné à servir de référence linguistique. En tant qu'homme érudit, intelligent, Henri Boudet ne pouvait ignorer les réactions virulentes que susciterait un tel texte. Il prouva par ailleurs ses compétences linguistiques en rédigeant un article très apprécié sur la phonétique du dialecte languedocien.

   Au risque de se compromettre et de passer aux yeux de la postérité pour un illuminé, l'abbé Boudet a souhaité transmettre un message essentiel à ceux qui prendraient soin de le lire attentivement. Un livre à clé, donc, à l'instar des cinq livres de Rabelais où la matière et le sujet semblent au premier abord frivoles et anodins, alors que le contenu permet à l'initié d'en tirer la substantifique moelle ci dedans incluse.

   Pour pénétrer dans l'univers Boudet, il est nécessaire de tuer le dragon d'or, vigilant gardien de la vérité ésotérique, afin de pouvoir déchiffrer les Arcanes secrets et de s'abreuver à la fontaine de Bacbuc.

Le livre clé

Guyot le maître de haut renom, trouva en écriture païenne enchevêtrée
la légende qui atteint la source première des légendes.
Wolfram Von Eschenbach: Parzifal

   Aujourd'hui encore, Boudet nous invite à réfléchir sur la nature d'un secret dont il eut connaissance. En effet, sur sa tombe à Axat, figure un livre de pierre fermé suggérant l'ouvrage dont il fut l'auteur. Le livre fermé symbolise en même temps la chose cachée, le secret, la connaissance ésotérique et l'état d'initié.

   Il nous importe d'ouvrir ce livre et de nous plonger dans cette œuvre déroutante, dénotant au demeurant une prodigieuse érudition, et qui a exigé un long travail préparatoire. Afin d'atteindre un tel degré de sophistication – ce que nous nous emploierons à démontrer –, il a fallu à l'abbé mettre au point tous les éléments indispensables à son cryptage, et à faire coïncider l'information véhiculée, sous forme de code, avec la fort belle carte en couleurs RENNES CELTIQVE. Un tel travail de bénédictin a certainement exigé des années et des années de préparation et d'élaboration minutieuse.

   La date alléguée de 1886 de l'édition princeps laisse supposer, de la part de Boudet dépositaire du secret, une antériorité par rapport à son cadet Saunière. Ce dernier, dépositaire du secret grâce à son homologue de Rennes-les-Bains, a jugé nécessaire – en accord avec le premier – de compléter et de transmettre le message en le figeant dans la pierre, afin de laisser une trace historique palpable et tangible aux générations futures. C'est en quelque sorte le testament de l'abbé Saunière, fruit de sa collaboration avec son confrère Boudet.

L'héritage

Parce qu'on a vu souvent ...

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© B Hivert et J-L Murat - Auteurs-Editeurs